À treize ans, Adrien Lefèvre, un collégien discret de Montpellier, bouleverse le monde scientifique.
Il vient de remporter le concours international de mathématiques pour jeunes prodiges… mais pas grâce à une méthode classique.
Adrien ne calcule pas. Il écoute.
«Pour moi, les nombres sont comme des notes, des accords. Si l’équation sonne juste, je sais que la réponse l’est aussi», explique-t-il timidement.
Lors de l’épreuve finale, les candidats devaient résoudre vingt équations complexes en moins de huit minutes.
Adrien en a terminé dix-neuf — dont dix-sept parfaitement correctes.
Les professeurs parlent d’une forme rare de synesthésie mathématique.
Mais ce qui a touché le public, c’est la simplicité du garçon.
«Je ne suis pas un génie. J’aime juste quand les choses résonnent harmonieusement. Les maths, c’est ma musique.»
Des chercheurs du CNRS suivent déjà son cas pour mieux comprendre cette “intuition sonore”.
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